« Ce que j’aime par dessus tout dans la brousse africaine c’est son immensité. On a la chance ultime de voir les animaux dans leur habitat naturel entouré de paysages à couper le souffle qui ne sont rien d’autre que leur maison. » – Clément Kiragu, gagnant de la catégorie « L’Afrique Sauvage » au concours Africa’s Photographer of The Year.
Et c’est vrai que la brousse africaine est un puit sans fond d’inspiration et de matière pour les amateurs de photographie. Encore faut-il faire les bonnes rencontres sur son chemin pour réussir à saisir le cliché d’une vie pour un cocktail explosif entre paysages et faune sauvage. C’est ce qu’à eu la chance d’expérimenter Clément Kiragu, gagnant de l’ultime catégorie de l’année « L’Afrique Sauvage » au concours Africa’s Photographer of the Year, après avoir croisé la route d’une tribu de 5 guépards dans le Parc National du Maasai Mara.
Découvrez davantage sur son parcours, son histoire et celle de ce fameux cliché…
Photo du gagnant Clement Kiragu pour la catégorie « L’Afrique Sauvage ».
Je m’appelle Clement Kiragu. Je suis un photographe professionnel de la faune sauvage basé à Nairobi, la capitale du Kenya où j’ai grandi. J’ai toujours vécu au Kenya en dehors de mes voyages professionnels ou à titre personnel.
Photographie de Jerome Reid, finaliste de la catégorie « L’Afrique Sauvage ».
Cette photo a été prise le 12 Septembre 2017 dans le Parc National du Maasai Mara au Kenya. C’est le résultat de 4 jours de cohabitation avec cinq guépards que j’ai suivi passivement à travers la brousse après avoir croisé leur chemin. Je me suis concentré sur l’analyse de leur comportement dans le but de créer un documentaire. J’ai écrit à ce sujet sur mon site internet : http://www.clementwild.com/journal/. J’avais depuis longtemps envie de rencontrer ses guépards qui font la réputation du Maasai Mara. J’ai trouvé ça étonnant et passionant le fait que ces guépard se regroupent à 5 pour former une tribu efficace dans la savane. Ce jour là ils nous ont donné un aperçu de leurs remarquables capacités à chasser. Je n’oublierai jamais.
Photographie d’Alistair Swartz, finaliste de la catégorie « L’Afrique Sauvage ».
J’ai travaillé pendant environ dix ans dans des agences de publicité en tant que directeur artisique. C’est ainsi que j’ai été introduit à l’art de la Photographie puisque j’étais sans cesse en contact avec des photographes professionels. Lorsque j’ai acheté mon premier appareil photo en 2012 (un Canon Rebel) je ne pouvais plus faire machine arrière ; impossible pour moi d’arrêter de photographier. Je l’emmenai partout avec moi. Je photographie principalement la savane et ses animaux sauvages. Faire des photos des animaux m’apporte une grande sérénité et satisfaction que je n’ai jamais expérimenté auparavant.
Photographie d’Arnfinn Johansen, finaliste de la catégorie « L’Afrique Sauvage ».
Ce que j’aime par dessus tout dans la brousse africaine c’est son immensité. On a la chance ultime de voir les animaux dans leur habitat naturel entouré de paysages à couper le souffle qui ne sont rien d’autre que leur maison. Tout cela couplé à des levers ou couchers de soleil hors du commun permet le meilleur des contextes pour prendre une photo qui restera.
Photo de Louise van Stuyvesant Meijen, finaliste de la catégorie « L’Afrique Sauvage ».
Si les remarquables photos de la dernière catégorie de cette année vous ont plu, n’hésitez pas à visiter le site Africa’s Photographer of the Year pour découvrir les clichés retenus de toute catégorie confondue de l’édition 2017 !
Bon voyage au coeur de la brousse…
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